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Rémi Béchadergue, une vie à 200 à l’heure

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Passionné de voitures depuis son enfance, Rémi Béchadergue a fait de sa passion une force et un état d’esprit, mélangeant rigueur, persévérance et précision. Aux commandes de sa Formule 2, il compte faire son retour aux compétitions en 2022, après une année marquée par la pandémie.

Une passion familiale

Les passions ne viennent jamais par hasard. Rémi Béchadergue en est un des parfaits exemples, lui qui aujourd’hui, possède pas moins d’une vingtaine d’années d’expérience au volant de karting, Formule Renault et Formule 2. Dans le cas présent, c’est Alain, son père, grand amateur de courses automobiles et habitué de la défunte course de Monbazillac entre autres, qui va lui transmettre assez rapidement. À seulement 10 ans, il grimpe déjà dans un karting au sein du club de Lalinde, avant de se lancer à 20 ans dans la course de côtes, après des résultats honorables qui l’emmènent jusqu’au niveau national. Puis l’ascension continue, avec une Formule Renault, une Formule 3 et pour finir, une Formule 2, avec le soutien indéfectible du paternel. C’est donc désormais un bolide de 450 kg et 300 chevaux qui est entre les mains de Rémi. Une passion qu’il a su conjuguer avec ses études, avec un passage au collège à Lalinde, puis l’arrivée au lycée Maine de Biran avant le départ pour une école d’ingénieur à Pau.

Un titre de champion de France

Avec sa Formule Renault, il enchaîne les compétitions durant 3 ans, avec à la clé, un titre de champion de France dans sa catégorie en 2016. De 2017 à 2019, il va même remporter une petite dizaine de course, avant de se lancer dans sa catégorie actuelle, les courses qu’il affectionne tout particulièrement : les courses de côte. Si l’on devait donner un exemple de comparaison, la course de côte ressemblerait à un 100 mètres. « Ce sont des courses extrêmement rapides et intenses qui durent en moyenne de 2 à 5 minutes. La moindre erreur de parcours peut avoir des conséquences sur le temps que l’on effectue mais aussi sur la voiture » nous précise t-il. Des courses qui font entre 2 et 6 kms, ou la vitesse de pointe approche les 230 km/h. La précision et la prise de risque, des éléments indissociables de l’épreuve qui s’effectue cette fois-ci avec une Formule 2, que Rémi est allé chercher non loin de Venise, chez une écurie professionnelle.

Un métier et une vie reliée à sa passion

Aujourd’hui âgé de 33 ans, Rémi est le seul pilote de ce niveau en Dordogne. Pour son travail, Rémi se trouve également dans le domaine mécanique. 15 ans chez Turboméca, fabricant de turbines à gaz devenu aujourd’hui Safran Helicopters Engine, avant un retour en Dordogne en 2021, pour se rapprocher de sa famille. Aujourd’hui chez VCN Industries à Sigoulès, il s’apprête à se remettre en selle afin de reprendre les compétitions et préparer une année 2022 riche en évènements. Dès ce mois-ci, la première manche européenne de sa catégorie l’attend du côté du Col Saint-Pierre dans le Gard. Des courses qui fonctionnent en deux étapes : la première étant les essais circuits le samedi, suivi des courses le dimanche. Rémi à 3 départs à négocier, avec à la fin les deux meilleurs temps retenus puis additionnés. Début mai, il sera présent à la foire exposition de Bergerac, où il sera possible de le rencontrer. En Dordogne, il n’y a pour l’heure qu’une seule course, à Marquay. Nul doute que si vous vous rendez dans le coin au mois de juillet, vous pourriez apercevoir un panache de fumée blanche passer à toute allure. Pas d’inquiétude, c’était Rémi, à plus de 230 km/h.

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