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Mises en garde sur l’utilisation du protoxyde d’azote

Lisez cet article en 2 minutes

Plus communément appelé « proto » ou « gaz hilarant », l’utilisation détournée du protoxyde d’azote est devenue une banalité chez de nombreux jeunes et étudiants. Cependant, son utilisation présente de nombreux risques.

Utilisé régulièrement dans le milieu culinaire, le protoxyde d’azote (N2O) connait depuis un certain temps un succès dans un autre domaine. Malheureusement, sa nouvelle utilisation est particulièrement nocive et dangereuse.

« Son usage détourné consiste à inhaler le gaz par le biais d’un ballon, après avoir « cracké » la cartouche pour l’ouvrir. Le produit, bon marché, est consommé par certains adolescents et jeunes adultes. Ils recherchent l’effet rapide, fugace, euphorisant et les distorsions sensorielles ressenties avec ce produit. Ce type d’usage s’est amplifié, ainsi que le nombre et la gravité des complications observées.« 

Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives

Vous l’aurez compris, cette utilisation présente de nombreux risques pour la santé, à courte comme à longue durée.

De plus, ce produit est encadré par la loi n° 2021-695 du 1er juin 2021 tendant à prévenir les usages dangereux du protoxyde d’azote.

  • L’interdiction de vendre ou d’offrir du protoxyde d’azote aux mineurs, quel que soit le conditionnement, dans tous les commerces ; les lieux publics et sur internet. La violation de cette interdiction est punie de 3 750 € d’amende ;
  • Le fait de provoquer un mineur à faire un usage détourné d’un produit de consommation courante pour en obtenir des effets psychoactifs est un délit puni de 15 000 € d’amende.
  • L’interdiction de la vente ou de l’offre, y compris aux personnes majeures, dans les débits de boissons et les débits de tabac (3 750 € d’amende)
  • Les sites de commerce électronique doivent spécifier l’interdiction de la vente aux mineurs de ce produit sur les pages permettant de procéder à un achat en ligne de ce produit, quel que soit son conditionnement (3 750 € d’amende)
  • Il est également interdit de vendre et de distribuer tout produit spécifiquement destiné à faciliter l’extraction de protoxyde d’azote, tels que les « crakers » et les ballons (3 750€ d’amende).

Source : Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives

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