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Communiqué de presse – Maison Leydier : Double discours sur une déconstruction

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Depuis le lancement du projet de déconstruction de la maison Leydier, qui offrira un lieu de vie aux bergeracois, Fabien Ruet, membre du conseil municipal de Bergerac au sein de l’opposition rétropédale sur ses prises de position, désapprouvant désormais ce projet avec virulence.

En effet, Monsieur Ruet a été le 1er à vouloir détruire (et non déconstruire à l’époque) la maison Leydier.
Son intention publique remonte au conseil municipal du 29 mars 2011 lorsqu’il était adjoint au maire délégué à l’Urbanisme et qu’il a fait approuver la modification du PLU (plan local d’urbanisme) permettant la suppression de l’emplacement réservé 21 rue Neuve d’Argenson.
Ce jour-là, il affirmait « le problème est que ce bâtiment est dans un état d’insalubrité totale, donc ce bâtiment doit être entièrement démoli ».
De plus, son souhait était de construire un bâtiment contemporain, alors que pour nous, conserver un maximum d’éléments de la façade pour les réutiliser par la suite nous est cher.
Enfin, Fabien Ruet a été le 1er à signer un permis de démolir dès l’année 2011.

Qu’est-il prévu précisément ? Après une réflexion autour de la création de la future maison des associations, il est apparu qu’un tel projet contigu au bâtiment de la mairie, amènerait pour ce dernier un changement de catégorie (ERP) et de ce fait un surcoût considérable, lié aux travaux à envisager. D’autres lieux ont donc été envisagés pour ce projet, plus rationnels et moins onéreux : notamment, le dernier étage de l’espace Bellegarde, en lieu et place de la médiathèque.

À l’emplacement de la maison Leydier, nous souhaitons offrir aux bergeracois un espace ombragé avec un jardin, une esplanade, des gradins naturels et un patio afin de pouvoir accueillir des animations pour petits et grands. 

L’idée est aussi de réaliser une façade s’intégrant dans le paysage bergeracois, amenant de la transparence au lieu et marquant pleinement son identité.

Le projet porté aujourd’hui par la municipalité va offrir aux bergeracois un espace de fraîcheur qui n’existe nulle part à proximité. Comme le suggère le rapport du GIEQ, nos villes de demain auront besoin de ces îlots verts, nous nous devons donc d’anticiper les besoins inhérents aux changements climatiques et avoir une vision d’avenir sur notre foncier.

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