Excellente nouvelle ! Selon les derniers chiffres publiés par l’INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques), la…
9 ans après, le Tour de France revient à Bergerac
Chaque été, le Tour de France revient comme un rendez-vous incontournable. Entre efforts extrêmes, paysages grandioses et ferveur populaire, la plus grande course cycliste du monde écrit une nouvelle page de son histoire en 2026 avec un tracé qui fera à nouveau escale en Dordogne, entre Périgueux et Bergerac. Retour sur les années où le Tour de France a marqué la cité bergeracoise.
1961, Anquetil roule sur le tour
Pour voir le premier Tour de France à Bergerac, il faut avoir connu le yéyé. 1961 précisément, où le cyclisme d’antan ne portait pas de tenue aérodynamique, où le casque était futile et où Jacques Anquetil roulait sur le Tour.
Un contre-la-montre vers Périgueux, jour de la Fête Nationale, que le français dominera, malgré une crevaison, ne laissant que des miettes à ses concurrents directs. Il portait déjà le maillot jaune depuis presque le premier jour, il le conservera jusqu’au bout.
Pour son premier Tour de France, Bergerac voit s‘élancer les coureurs depuis sa place Gambetta, en remontant la Rue de la Résistance, devant un public venu nombreux et pleinement conquis par l’évènement. C’est aussi le début d’une belle histoire entre Bergerac et Périgueux.

1994, à l’arrivée et au départ
33 ans plus tard, en 1994, Bergerac parvient à regagner le Tour, se positionnant comme ville arrivée, mais également ville départ. Cette fois-ci, c’est dans le sens Périgueux – Bergerac que se fera le contre-la-montre. Le lendemain, les coureurs s’élancent depuis la place de la République, en empruntant la rue de la Résistance, direction la préfecture du Lot, Cahors.
Le public est évidemment encore au rendez-vous et le succès de cette journée est immense, malgré les températures élevées.
Un coureur est particulièrement attendu au tournant sur l’étape périgourdine, Miguel Indurain. Battu lors de deux contre-la-montre sur le Giro par le russe Evgueni Berzin, Indurain se sert de l’étape périgourdine pour « remettre l’église au milieu du village. » Avec 50km/h de moyenne, l’espagnol dépasse Armstrong et place son rival Tony Rominger à 2 minutes.
La fête du cyclisme se poursuit le lendemain avec le départ pour Cahors. Le soleil brille comme la veille et la rue de la Résistance se pare de fleurs sur toute sa longueur sous le regard admiratif des plus jeunes. Le succès de cette fête populaire n’est décidément plus à prouver.
Michel Manet, maire de l’époque donne le départ de cette 10ème étape ce 12 juillet 1994, aux côtés de Francis Pelletant, ancien élu délégué à l’évènementiel et en présence de Bernard Hinault. Jacky Durand remportera en solitaire cette étape.

2014, entre orage et lumière
En 2014, Bergerac est ville étape pour la seconde fois de son histoire. La 19ème étape, antépénultième du Tour de France 2014, s’élance de Maubourguet, dans les Hautes-Pyrénées, direction la Plaine des Sports de Picquecailloux en arrivant par les hauteurs de Monbazillac.
Une fin d’étape marquée par une chute mémorable à l’entrée du pont Louis Pimont, due à des conditions climatiques extrêmes, entrainant la chute de dizaines de coureurs avant le sprint final.
Une étape qui verra la victoire de Ramunas Navardauskas après plus de 4h40 de course, premier lituanien a remporter une course sur le Tour.
Le lendemain, le contre-la-montre est dans l’autre sens cette fois-ci. Le départ est bergeracois, avec une rampe de lancement sur la rue de la Résistance, direction Périgueux. Les premiers départs s’effectuent à 10h30, jusqu’à 16h30.
C’est la 3ème fois que les deux villes sont reliées entre elles.
Une étape vitrine pour la Dordogne et Bergerac, mais aussi capitale d’un point de vue sportif. C’est la dernière étape avant l’arrivée sur les Champs-Elysées prévue le lendemain, la dernière chance pour les coureurs de prendre des places et grapiller quelques minutes au classement. L’allemand Tony Martin remportera ce chrono périgourdin en un peu plus d’une heure.


2017, Périgueux-Bergerac… Par Sarlat !
Pourquoi changer une méthode qui marche ? Pour faire encore plus beau, plus mémorable. Périgueux et Bergerac sont liées pour la 4ème fois pour une étape du Tour, mais cette fois-ci, pas de contre-la-montre.
Montignac-Lascaux, Sarlat, La-Roque-Gageac… Si l’arrivée et le départ ne changent pas, le parcours, lui, évolue ! La 10ème étape du Tour 2017 est un vibrant hommage à notre territoire, une balade poétique, mettant en avant les charmes du Périgord.
Les coureurs vont pouvoir donc profiter d’une étape majoritairement composée de plat, une sorte de repos bien mérité après une précédente étape éprouvante du côté de Chambéry, suivi d’un trajet en avion jusqu’à l’Aéroport de Bergerac.
Marcel Kittel remportera cette étape, devenant le seul détenteur du record des victoires d’étape dans le Tour pour un coureur allemand, avec 13 succès depuis 2013. De quoi continuer à écrire l’histoire du Tour de France en Périgord.



